L’écotourisme : qu’est-ce que c’est ?
De nos jours, on assiste à une dégradation accélérée de plusieurs écosystèmes de la planète. Beaucoup de facteurs sont à la base de ce phénomène. Parmi eux, le tourisme de masse occupe une bonne place. Les tombes égyptiennes abîmées par les nombreux passages des touristes, la belle Venise asphyxiée par les milliers de touristes qui la visitent chaque année, le Mont Kilimandjaro qui subit la pollution de ses visiteurs, en sont la belle preuve.
Cela a amené à réfléchir à un tourisme plus responsable envers la nature, mais aussi envers les populations locales qui sont finalement les premières à subir les conséquences de ces dégradations. C’est de cette prise de conscience qu’est née la notion d’écotourisme.
L’écotourisme : un tourisme plus responsable ?
L’écotourisme est un terme apparu il y a une bonne trentaine d’années. Défini par Le Larousse comme « l’ensemble des activités touristiques pratiquées en milieu naturel dans le respect de l’environnement, et contribuant au développement de l’économie locale », l’écotourisme fait appel aux notions de protection de l’environnement, mais surtout de développement durable.
C’est donc une forme de tourisme qui invite les touristesàêtre responsables. Un écotouriste est celui qui voyage de manière responsable dans des sites naturels en mettant tout en œuvre pour préserver la nature et en veillant au bien-être des populations autochtones.
L’écotourisme : une réelle protection pour l’environnement ?
Comme toute œuvre humaine, l’écotourisme a aussi ses défaillances. En effet, si son but premier est de protéger la nature, la manière dont l’écotourisme est mis en œuvre peut occasionner des dérives.
On observe ainsi nombre de sites naturels qui sont assaillis par des infrastructures (routes, aéroports, hôtels) destinées à attirer les écotouristes. Si au premier abord, une telle affluence est bénéfique, et que la configuration première des sites est respectée, qu’en est-il des implications énergétiques de ces dernières ?
Plusieurs moyens sont aussi mis en œuvre pour parler de l’écotourisme : conférence, publicité, etc. Tout cela a un coût et laisse un impact sur la nature dans sa globalité. L’on se demande alors si la notion d’écotourisme est aussi responsable qu’elle veut le paraître.
Voyager responsable
Pour éviter toutes les dérives légèrement illustrées ci-dessus, la Société Internationale d’Écotourisme (TIES) a énuméré quelques principes fondamentaux à respecter : la participation à la prise de conscience des enjeux culturels et environnementaux du site visité, la génération de retombées économiques positives pour les populations locales, la conception et l’utilisation d’équipements ayant un faible impact socio-environnemental, etc.
De manière plus simple, l’écotourisme peut se faire en évitant les zones les plus menacées. Il existe des milliers de sites naturels sur la planète d’une beauté extraordinaire qui ne demandent qu’à être découverts, mais surtout préservés. Si le Costa Rica ou les îles Galápagos sont les destinations écotouristiques les plus connues, il existe plusieurs autres lieux où faire du tourisme responsable.
Pour aller plus loin dans la connaissance de l’écotourisme, la TIES offre une documentation de qualité. Il est aussi possible de découvrir ici, une liste non exhaustive de destinations pour faire de l’écotourisme.